vendredi 18 avril 2008
lundi 14 avril 2008
dimanche 13 avril 2008
vendredi 11 avril 2008
jeudi 10 avril 2008
mercredi 9 avril 2008
Disons simplement que le cheval n'est pas dans l'écurie
J'aime beaucoup cette histoire, datant (paraît-il car je n'y étais pas) du temps de Lao Tseu :
Il y avait dans un village un vieil homme très pauvre, que les rois eux-mêmes jalousaient car il possédait un magnifique cheval blanc. Ils lui proposaient des sommes fabuleuses pour ce cheval, mais l'homme refusait systématiquement :
" Ce cheval n'est pas un cheval pour moi, disait-il, c'est une personne. Et comment pouvez-vous vendre une personne, un ami ? "
Il était pauvre, mais jamais il ne vendit son beau cheval.
Un matin, il s'aperçut que le cheval n'était plus dans son écurie. Tous les villageois se rassemblèrent et s'exclamèrent :
" Pauvre fou de vieillard ! Nous savions qu'un jour ce cheval serait volé. Il aurait mieux valu le vendre. Quel malheur ! "
Le vieillard répondit :
" N'allez pas si loin. Dites simplement que le cheval n'est pas dans l'écurie. Ceci est un fait, tout le reste est un jugement. Je ne sais si c'est un malheur ou une bénédiction, car ce n'est qu'un fragment. Qui sait ce qui va suivre ? "
Les gens se moquèrent de lui. Ils avaient toujours pensé qu'il était un peu fou. Mais quinze jours après, une nuit, le cheval revint. Il n'avait pas été volé, il s'était simplement échappé. Il ramenait avec lui une douzaine de chevaux sauvages !
Les gens s'assemblèrent à nouveau :
" Vieil homme, tu avais raison, dirent-ils, ce n'était pas un malheur. En réalité, cela s'est avéré être une bénédiction. "
Le vieillard répondit :
" De nouveau, vous allez trop loin. Dites simplement que le cheval est de retour. Qui sait si c'est une bénédiction ou non ? Ce n'est qu'un fragment. Vous lisez un seul mot dans une phrase - comment pouvez-vous juger du livre tout entier ? "
Cette fois, ils ne purent ajouter grand-chose, mais en eux-mêmes ils savaient qu'il avait tort. Douze magnifiques chevaux étaient arrivés !...
Le vieil homme avait un fils unique qui commença à dresser les chevaux sauvages. Une semaine tout juste après, il tomba de cheval et se brisa les jambes.
A nouveau les gens se réunirent et, à nouveau, ils jugèrent.
" Tu avais encore raison, c'était un malheur ! dirent-ils. Ton fils unique a perdu l'usage de ses jambes, et il était le seul soutien de ta vieillesse. Maintenant, te voilà plus pauvre que jamais. "
" Vous êtes obsédés par le jugement, répondit le vieil homme. N'allez pas si loin. Dites seulement que mon fils s'est brisé les jambes. Personne ne sait si c'est un malheur ou une bénédiction. La vie vient par fragments et vous ne pouvez tout connaître à l'avance. "
Quelques semaines plus tard, il advint que le pays entra en guerre et tous les jeunes gens de la ville furent réquisitionnés de force par l'armée. Seul le fils du vieil homme ne fut pas pris, car il était infirme. La ville entière se lamentait et pleurait : c'était une guerre perdue d'avance et tous savaient que la plupart des jeunes gens ne reviendraient jamais. Ils se rendirent auprès du vieil homme :
" Tu avais raison, reconnurent-ils, cet accident s'est avéré être une bénédiction pour toi. Il se peut que ton fils soit infirme, mais il est encore avec toi. Nos fils, eux, sont partis pour toujours. "
Le vieil homme dit encore :
" Vous continuez à juger sans cesse. Personne ne sait ! Bornez-vous à dire que vos fils ont été contraints d'entrer à l'armée et que mon fils ne l'a pas été. Seul Dieu, le Tout, sait s'il s'agit d'une bénédiction ou d'un malheur."
" Ce cheval n'est pas un cheval pour moi, disait-il, c'est une personne. Et comment pouvez-vous vendre une personne, un ami ? "
Il était pauvre, mais jamais il ne vendit son beau cheval.
Un matin, il s'aperçut que le cheval n'était plus dans son écurie. Tous les villageois se rassemblèrent et s'exclamèrent :
" Pauvre fou de vieillard ! Nous savions qu'un jour ce cheval serait volé. Il aurait mieux valu le vendre. Quel malheur ! "
Le vieillard répondit :
" N'allez pas si loin. Dites simplement que le cheval n'est pas dans l'écurie. Ceci est un fait, tout le reste est un jugement. Je ne sais si c'est un malheur ou une bénédiction, car ce n'est qu'un fragment. Qui sait ce qui va suivre ? "
Les gens se moquèrent de lui. Ils avaient toujours pensé qu'il était un peu fou. Mais quinze jours après, une nuit, le cheval revint. Il n'avait pas été volé, il s'était simplement échappé. Il ramenait avec lui une douzaine de chevaux sauvages !
Les gens s'assemblèrent à nouveau :
" Vieil homme, tu avais raison, dirent-ils, ce n'était pas un malheur. En réalité, cela s'est avéré être une bénédiction. "
Le vieillard répondit :
" De nouveau, vous allez trop loin. Dites simplement que le cheval est de retour. Qui sait si c'est une bénédiction ou non ? Ce n'est qu'un fragment. Vous lisez un seul mot dans une phrase - comment pouvez-vous juger du livre tout entier ? "
Cette fois, ils ne purent ajouter grand-chose, mais en eux-mêmes ils savaient qu'il avait tort. Douze magnifiques chevaux étaient arrivés !...
Le vieil homme avait un fils unique qui commença à dresser les chevaux sauvages. Une semaine tout juste après, il tomba de cheval et se brisa les jambes.
A nouveau les gens se réunirent et, à nouveau, ils jugèrent.
" Tu avais encore raison, c'était un malheur ! dirent-ils. Ton fils unique a perdu l'usage de ses jambes, et il était le seul soutien de ta vieillesse. Maintenant, te voilà plus pauvre que jamais. "
" Vous êtes obsédés par le jugement, répondit le vieil homme. N'allez pas si loin. Dites seulement que mon fils s'est brisé les jambes. Personne ne sait si c'est un malheur ou une bénédiction. La vie vient par fragments et vous ne pouvez tout connaître à l'avance. "
Quelques semaines plus tard, il advint que le pays entra en guerre et tous les jeunes gens de la ville furent réquisitionnés de force par l'armée. Seul le fils du vieil homme ne fut pas pris, car il était infirme. La ville entière se lamentait et pleurait : c'était une guerre perdue d'avance et tous savaient que la plupart des jeunes gens ne reviendraient jamais. Ils se rendirent auprès du vieil homme :
" Tu avais raison, reconnurent-ils, cet accident s'est avéré être une bénédiction pour toi. Il se peut que ton fils soit infirme, mais il est encore avec toi. Nos fils, eux, sont partis pour toujours. "
Le vieil homme dit encore :
" Vous continuez à juger sans cesse. Personne ne sait ! Bornez-vous à dire que vos fils ont été contraints d'entrer à l'armée et que mon fils ne l'a pas été. Seul Dieu, le Tout, sait s'il s'agit d'une bénédiction ou d'un malheur."
publié par zygomatine à 14:41 0 commentaires
mardi 8 avril 2008
lundi 7 avril 2008
Oui, ah merci c'est gentil mais n'en fait pas trop quand même
publié par zygomatine à 19:20 0 commentaires
dimanche 6 avril 2008
Le monde se moque t-il du monde ?
Quand j'étais jeune je voulais changer le monde et puis après j'ai changé, je ne voulais plus changer le monde, alors le monde a changé : il a inventé l'esprit de contradiction.
publié par zygomatine à 13:04 0 commentaires
samedi 5 avril 2008
Aveu d'un vieux voeu
publié par zygomatine à 11:00 0 commentaires
Ils m'ont pris dans leur canard, ils m'ont pris dans leur canard
Cette nuit, j'ai rêvé que le nouveau directeur d'un grand journal économique - dont je tairai le nom - dont je tairai le nom - m'a téléphoné.Il me proposait d'insérer chaque semaine en première page du journal, un comic-strip de zygomatine. Il me proposait d'insérer chaque semaine en première page du journal, un comic-strip de zygomatine.
Cela s'appellerait « les zaventures de zygomatine ». Tout simplement !
Cela s'appellerait « les zaventures de zygomatine ». Tout simplement !
Cela s'appellerait « les zaventures de zygomatine ». Tout simplement !
c'est ici. Regardez, c'est ici.
publié par zygomatine à 09:20 0 commentaires
vendredi 4 avril 2008
jeudi 3 avril 2008
Chômeurs, un espoir : l'anpe recrute
Il y a environ 91 268 personnes qui travaillent aujourd'hui pour éradiquer le chômage en France.
Quand il n'y aura plus de chômage, cela fera donc 91 268 chômeurs (approximativement bien entendu).
Quand il n'y aura plus de chômage, cela fera donc 91 268 chômeurs (approximativement bien entendu).
ze travaille à plein-temps et depuis des années sur ce paradoxe.
Quand je l'aurai résolu,...il n'y aura donc plus aucun chômeur
....
?
!
zut, sauf moi !
Quand je l'aurai résolu,...il n'y aura donc plus aucun chômeur
....
?
!
zut, sauf moi !
publié par zygomatine à 10:48 0 commentaires
mercredi 2 avril 2008
mardi 1 avril 2008
1 er avril : le jour des blagues et des poissons dans le dos
Et des canulars! Tiens, j'en ai pêché un ce matin sur le site de l'AFP : Ils nous font croire qu'il y a les Jeux Olympiques à Pékin !
Je riais quand même un peu jaune, les JO en Chine, quand même, si le dalaï-lama voyait ça, ça ne le ferait pas rire du tout !
Enfin, je dois dire que comme canular, c'est quand même bien trouvé.
publié par zygomatine à 13:01 0 commentaires
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